Artisan coursier ou salarié

Le statut d’auto-entrepreneur est un des choix possibles pour une activité de livreur indépendant de colis. Le coursier est ainsi libre de choisir l’intensité de son activité, et son salaire en dépend. Il peut donc travailler en fonction de ses besoins et de ses capacités physiques (notamment pour les coursiers à vélo). Il doit se déclarer en tant qu’auto-entrepreneur. Il est donc soumis à des plafonds, et est donc déclaré comme indépendant pour ce qui est des prestations sociales. Il doit rechercher par lui-même sa clientèle. Il est libre de ses tarifs, et peut espérer un bon salaire s’il démarche suffisamment les clients et a une fréquence de travail régulière.
S’il choisit d’être motorisé, des contraintes peuvent s’ajouter. En effet, il doit attester de l’entretien de son véhicule, faire en sorte de le renouveler régulièrement et détenir une carte professionnelle, à l’image d’un chauffeur vtc.
Ce statut peut offrir des avantages en termes horaires, mais certains coursiers peuvent être à la recherche de plus de sécurité.

Les entreprises de courses offrent au livreur salarié de nombreux avantages, mais elles sont souvent exigeantes au recrutement. Les diplômes du secteur (CAP transport et distribution…) sont des plus appréciés. Elles encouragent les formations pour les coursiers à la sécurité, et apportent ainsi des assurances quant à la sécurité physique du coursier et des biens transportés.

D’un point de vue salarial, travailler dans une entreprise permet de bénéficier d’un salaire comportant une part fixe, laquelle est souvent complétée d’une part variable.
Dans ces conditions, le coursier ne choisit pas ses clients, et doit pourvoir à l’entretien de son véhicule. Mais il bénéficie d’un statut protégé, de possibilités de diversification, voire d’évolution (devenir dispatcheur par exemple).